Chronologie de la promotion HEC 1965 « Tocqueville »,
1962-1963
Publication au Journal Officiel du 12 08 1962 de la liste d’admission.
Intégration vers le 15 septembre et accueil de la promotion par Louis Devaux (H26), président de La Shell Française et par André Conquet, Directeur de l’enseignement de la CCIP, principal interlocuteur de Guy Lhérault, directeur de l’Ecole.
Quelques jours après, Vin d’honneur offert, sous le préau par les promos 63 et 64. Président du BDE : Sylvain Carnot.
12 novembre: Baptême d’entrée, Soirée au pavillon des Champs Elysées
Marraine. Jacqueline Boyer, prix Eurovision 1960 pour la chanson « Tom Pillibi »
Discours de deux des « cudals », Gilles Guiraud et Michel Berrux. Petit music-hall avec, entre-autres Anne Sylvestre et Jean-Marie Proslier
Novembre : Célébration de la cravate de commandeur des Palmes Académiques de Marcel Dutto.
Discours d’Alain Hindié (H 63) en latin de cuisine et chœur : « C’est la p’tite palme au grand Marcel ».
Décembre : Tournage par l’ORTF du sketch « Un examen pour rire » illustrant l’évolution d’un élève sur les trois années, au fil des examens. Alain Hindié dans le rôle de l’examinateur, Alain Giroud dans celui de l’élève. Passage à la télé, en début d’après-midi de dimanche peu de temps après. Voir sur ce site : PUBLICATIONS – VIDEOS
Examen semestriel en janvier.
Petit poème dans le « Mercure » :
« Ceux qui montentrombent aux résultats
Ceux qui, leur moyenne de tête avec trois décimales
Ceux qui, C’est trop fort, je vais voir Dutto… »
En janvier 1963 : Concours d’affiches pour le Boom : Slogan « L’information, trompette de notre temps » : Gagnant : Emmanuel Lannes de Montebello.
Février : Démarrage du montage du Boom. Pose du premier tube du préau. Discours d’Alain Hindié :
« Voyez le, ce tube, raidi, il ne rêve que de s’enfiler dans son semblable… »
Campagne d’affichage pirate dans Paris, y compris sur le lion de Belfort, place Denfert-Rochereau.
Boom, 16 mars 1963. Vedettes : Fernand Raynaud, Rika Zaraï et Françoise Hardy.
Elections pendant la semaine du 25 mars 1963, juste avant les vacances de Pâques.
Bureaux : Lejeune (élu), de Montfalcon, Bureau Bidon = Louveteaux, avec Hindié, aumônier en soutane et cheftaine. Chœur : « Etre Dutto, Dutto, Dutto, c’est ce qu’il y a de plus bique, être Lhérault, Lhérault, Lhérault, c’est ce qu’il y a de plus veau… ».
Grosse réussite, music-halls avec en particulier : Nancy Holloway, Fernand Raynaud et Enrico Macias.
Amphis Jazz avec Champion Jack Dupré
Vacances de Pâques, un groupe va à Berlin, un autre au Liban…
Revue le lundi 13 mai : « La résistible ascension de Léro Gui » au Cercle Militaire. Le grand succès du TNP de Vilar, très en vogue à l’époque, était « La résistible ascension d’Arturo Ui » de Berthold Brecht.
Dans le pastiche écrit par Hindié , Latapie et Béhar, les principaux personnages étaient, outre Léro Gui : Duttentrop, (Dutto), Soustëls (Delance alias Soustelle), Eva Cuiss-Braun (Melle Cuisset, la dévouée bibliothécaire), le Feldmarschall Von Ballenstedt (Ballonchard) et Gatellimmler (Gatelier).
Stage d’été, souvent ouvrier.
1963 – 1964
Intégration dans la promotion 65 des admis par le concours parallèle (J.O. du 3 octobre 1963)
Baptême de la promotion 66, avenue Georges V, Nancy Holloway étant marraine.
Nettoyage de la rue Lepic après le marché du matin pour effacer les amendes de la campagne du Boom 1963 (affiches sur le Lion de Belfort de Denfert-Rochereau en particulier…). Un accord avait été trouvé avec la Préfecture de Police, Raymond Haas‑Picard (H26) étant préfet de la Seine.
Le Boom n’est plus à l’Ecole : « Boom dans la ville » Plusieurs soirées théâtre, dont une à la Comédie Française avec Maurice Etchevery, dans « La Tragédie de la Vengeance » de Cyril Tourneur, écrivain anglais contemporain de Shakespeare – une première en France – et d’autres au « Théâtre de la ville », place du Chatelet, pendant la semaine. Le samedi, soirée au Palais des Sports. Vedettes : Claude Nougaro et Nana Mouskouri. Opération déficitaire.
Elections : Bureaux : Denieuil et Roger-Machart (élu) + Bureau Bidon : Corsa Nostra.
Revue le 29 mai 1964, au Cercle Militaire « Comment réussir à HEC sans vraiment se fatiguer – Si Jouy m’était conté ».
Le 9 juillet 1964, inauguration de Jouy par le général De Gaulle.
Ceux qui étaient en deuxième année de PMS obtiennent du colonel l’autorisation de quitter Mourmelon un jour plus tôt, leur présence étant requise pour l’inauguration…
Année marquée par la quête du meilleur stage possible à l’étranger, bourses de voyage accordée par la CCIP.
Charter Pour New-York. Boeing 707 d’Air-India, service Maharadjah, joyeuse ambiance à bord, Hips !…
Départ le 15 juillet, retour le 23 septembre.
Pour ceux du charter, voyages initiatiques Etats-Unis (Greyhound, voiture louée ou achetée), Canada, Mexique, Colombie, selon les cas. Superbe photo de groupe, à Orly, au retour.
« Vous étiez partis enfants, vous êtes revenus des hommes », dixit Guy Lhérault.
1964-1965
La première année démarre à Jouy. Les liaisons sont difficiles avec Malesherbes en raison de l’éloignement.
Baptême de la promo 1967 : 29 octobre 1964
Liaison Malesherbes Jouy en course relais par équipe. Equipe cycliste belle époque avec Philippe Benoit en curé avec soutane et voiture ancienne de Jean-Pierre Lombard. Gros embouteillage boulevard Malesherbes.
Soirée dans le hall d’honneur à Jouy. Sheila, marraine, descendant l’escalier : »Alors, vous êtes contents dans votre petite école ? », se faisant huer par les élèves de première année et remontant l’escalier illico.
Boom à Jouy. 20 mars 1965 Enorme succès. Point d’équilibre très largement dépassé.
Estimation : 10 000 visiteurs, Don – généreux – du BDE à la police de Versailles.
Photo de la promo
Le 2 avril 1965, Baptême de sortie de la promo, parrainée par la promo 1940, à la Maison de la Radio. Discours de Jean-François Ladurelle, réponse de Stéphane Pavie (H40, avocat de renom). La tradition était qu’ensuite, la promo sortante aille foutre la grouille à la MDE. D’où direction Jouy, Véhiculés par les anciens, ravis.
Elections annulées le lundi matin, en raison du décès d’un élève à Jouy, le samedi soir.
Un bureau bidon Dracula était prévu.
Stage pendant le troisième trimestre, généralement bien payé.
Revue, au cercle Militaire: « Six mois à la campagne », titre inspiré de la pièce de Tourgueniev : « Un mois à la campagne ».
Examens finaux, dont un entretien avec deux examinateurs.
Diplôme.
Pour bon nombre d’entre nous, départ, qui vers le Service Militaire, qui vers la Coopération…
Mais ceci est une autre histoire…
Chronologie rédigée par Jean-Paul Billot